1918 | Opération de colonisation au canton Langis | |
15 juillet 1919 | Signature des plans de l’arpentage du canton Langis | |
18 décembre 1921 | Première messe célébrée par l’abbé Georges-David Jean | |
29 octobre 1921 | Publication de l’avis d’érection de la municipalité scolaire de Saint-Vianney | |
12 avril 1922 | Ouverture du premier bureau de poste | |
3 septembre 1922 | Début de la construction de la première chapelle | |
24 décembre 1922 | Inauguration de la première chapelle | |
1923 | La chapelle possède maintenant un lieu aménagé comme école | |
18 juillet 1923 | Un feu de forêt rase une dizaine d’habitations et cause de sérieux dommages | |
8 octobre 1923 | Début de la construction du presbytère | |
1924 | Ajout d’une annexe au presbytère lui donnant les proportions qu’on lui connait aujourd’hui | |
13 juin 1924 | Émission du décret épiscopal d’érection du cimetière | |
31 mai 1925 | Proclamation à Rome de la canonisation de la paroisse et érection canonique de la paroisse | |
9 octobre 1925 | Le territoire du canton Langis est érigé comme paroisse civile sous le nom de Saint-Jean-Baptiste-Vianney | |
27 août 1926 | Saint-Jean-Baptiste-Vianney devient «La Municipalité» de la Paroisse de Saint-Jean-Baptiste-Vianney | |
20 octobre 1926 | Élection du premier maire, monsieur Oscar Poulin, marchand | |
1934 | La population atteint le chiffre de 1 090 âmes | |
9 mai 1940 | Fondation de la caisse populaire | |
19 octobre 1943 | Conversion de la salle paroissiale en chapelle, première messe le 24 octobre | |
25 février 1944 | Les cours se donnent maintenant sur le site de l’école actuelle | |
1948 | Instauration de la poste rurale | |
1965 | Fondation du bureau de poste actuel | |
1966 | La paroisse change son nom pour devenir «La municipalité» de la paroisse de Saint-Vianney | |
2 juillet 1972 | La croix du cinquantenaire fut bénie par Son Excellence Mgr Louis Lévesque![]() |
Le premier édifice où ont été célébrés les offices religieux, avant la construction de la première chapelle, fut la maison de monsieur Étienne Ouellet. C’est le missionnaire fondateur de Saint-Vianney, l’abbé Georges-David Jean,
qui, dès son arrivée en 1922, fit construire une chapelle-école, avec l’aide d’une aide financière du département de la Colonisation et la générosité des colons du village.
La construction débuta le 3 septembre 1922. La chapelle fût inaugurée le 24 décembre de la même année. Le 20 avril 1944, la première chapelle fut démolie. La salle paroissiale est alors devenue la seconde chapelle. Le 19 octobre 1943, la salle paroissiale est convertie en chapelle où une première messe fût célébrée le 24 octobre.
Les contribuables de la mission ont procédé, le 3 juillet 1922, à l’organisation de leur commission scolaire. L’enseignement avait cependant déjà débuté dès l’automne de 1921 dans la maison de monsieur Étienne Ouellet, là où avait lieu les premières messes avant la construction de la chapelle.
En 1923, les cours ont pu se donner dans la nouvelle chapelle, dans la nef spécialement aménagée en école. Trois ans plus tard, soit en 1926-1927, les élèves ont été transportés dans une maison qui avait été construite pour servir de magasin dans le village. Ce fut la maison d’école jusqu’au 25 février 1944. À ce moment, la Commission scolaire prenait possession d’une école qu’elle venait de faire construire à proximité de l’église, sur le site de l’école actuelle.
Les commissaires n’ont pas moins pourvu d’écoles tous les arrondissements de la municipalité scolaire à mesure qu’ils se sont développés. Ainsi, le nombre d’école de rang passa de deux en 1923 à sept en 1934. Les écoles de rang se sont ensuite fermées tour à tour par souci de centralisation. L’école du village a pris alors de plus en plus d’importance.
La Commission scolaire de Saint-Vianney s’est regroupée le 1er juillet 1970 avec les Commissions scolaires de : Saint-Tharcisius, Lac-au-Saumon, Saint-Alexandre-des-Lacs, Sainte-Irène, Saint-Léon-le-Grand, Saint-Zénon, Amqui, pour former la Commission scolaire de Secteur d’Amqui. Cette dernière se nomme à présent la Commission scolaire des Monts-et-Marées.
En 1918, la compagnie forestière américaine « Mutual Colonization & Development » commença ses opérations de colonisation au canton Langis et arriva sur les lieux en même temps que les premiers colons. Les lots du canton ont commencé à être octroyés par billets de location le 6 février 1919. La proclamation de la canonisation de la paroisse à Rome eut lieu le 31 mai 1925, même jour où fut décrétée l’érection canonique de la paroisse.
La population, à cette époque, comptait près de 700 âmes et continua à s’accroître jusqu’à atteindre une population de 1 090 habitants, en 1934. Elle en comptait et 800 en 1972.
Afin d’ériger légalement la municipalité en une municipalité de paroisse dans le but d’y instituer un conseil pour régir l’économie mais aussi veiller à la bonne administration de la paroisse et sa complète autonomie, il fut présenté au lieutenant-gouverneur de la province de Québec une requête de 78 propriétaires de bien-fonds pour demander cette érection. Cette requête fut acceptée le 27 août 1926 au nom de Sa Majesté le roi Georges V.
Le nom de « La municipalité de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste-Vianney » a ensuite été changé en celui de « La municipalité de la paroisse de Saint-Vianney » en 1966.
La municipalité a été aux prises avec au moins cinq ou six feux de forêts. Trois d’entre eux ont porté atteinte davantage à sa forêt et à ses habitants : ce sont les grands feux de 1923, 1935 et 1936.
Le 18 juillet 1923, un incendie originaire de la vallée de la rivière Inconnue se propagea tout à coup vers l’est, traversa la terre de la Fabrique et, évitant de justesse la chapelle et quelques maisons du village, il longea le mont Langis et poursuivit sa course au sud de la colline, jusqu’au bord du rang V. Il rasa sur son passage une dizaine de campements et causa à une vingtaine de colons des dommages évalués à quelque 25,000 $.
Le feu de 1935 s’est déclaré au printemps, à la suite d’une longue sécheresse. Il a pris naissance vers le haut de la ligne-centrale et s’est dirigé vers le sud-est de la paroisse, en dévastant encore plus de forêts qu’en 1923 et en consumant, comme lui, quelques bâtisses. Ce feu, d’une ampleur déjà importante, s’est trouvé amplifié pendant quelque temps par un autre qui venait de la paroisse voisine.
En 1936, ce sont les parties nord-ouest et nord-est de la paroisse qui ont été la proie des flammes. Un foyer d’incendie a rasé toute la vallée de la rivière Inconnue pendant qu’un autre a ravagé les montagnes des rangs VI et VII, qui vont s’adosser à la rivière Matane. Ainsi le feu acheva à peu près de détruire la richesse forestière de Saint-Vianney.
C’est à la suite de ces désastres qu’on a décidé d’ériger une tour d’observation dans la paroisse qui occupe le sommet d’une montagne du rang VII, à l’arrière du territoire cantonal.
La tour en fer, 1930
Arrivé ici en 1967, l’abbé Jean-Guy Roy s’attaquait déjà à préparer le cinquantenaire qui arrivait (1972). La montagne qui surplombe notre village était l’endroit tout indiqué pour y installer une croix monumentale.
Cette croix fut érigée par corvée au printemps 1972. Ses sections furent montées là en passant par un petit chemin forestier qui serpentait de l’autre côté de la montagne dans l’actuelle érablière des frères Beaupré. Le système d’éclairage était en néon rouge et la croix avait fière allure ainsi illuminée. Cependant, les forts vents qui sévissent sur la montagne ont souvent eu raison des tubes de néon et à la croix manquait souvent un bras, ou la partie supérieure. Le problème fut résolu en lui apposant des bandes réfléchissantes éclairées par un projecteur installé à la base.
Mais l’idée d’installer une croix sur la montagne, connue sous le nom de Mont Notre-Dame, était venue bien avant l’abbé Roy. Bien des gens conservent un vague souvenir d’une grosse croix de bois s’élevant sur la montagne, mais dans sa partie plus à l’est. Elle devait y être encore au début des années 50 mais les intempéries et le temps auront eu raison de cette dernière.
La croix symbolise l’attachement de la municipalité envers la religion catholique. Elle exprime donc la croyance des gens de Saint-Vianney. Elle est depuis devenue un symbole incontournable de la municipalité.
Le coût de l’érection d’une telle croix a été de 864,00 $. Elle a été construite par W.Picard & Fils Enr. et fut livré le 15 avril 1972 et bénie par Son Excellence Mgr Louis Lévesque le 2 juillet de la même année.
Cliquez ici pour voir le plan de la croix.
Il reste dans les souvenirs des habitants de Saint-Vianney, mais surtout dans leur cœur, un événement annuel qui fut très rassembleur, le Festival du travailleur forestier.
L’idée derrière cet évènement était de faire la promotion et le développement de l’une des plus importantes richesses de notre collectivité.
Pendant des années, le dynamisme des bénévoles et l’appui soutenu de la population à permis au Festival de se construire progressivement une renommée qui dépassait largement la région.
Des thèmes étaient au centre de l’évènement dont celui de la conservation de la forêt et de son énergie renouvelable célébré dans la quinzième édition du Festival, en 1989.
Le dernier Festival du travailleur forestier à avoir été célébré dans la municipalité fut en 1993 alors que la Matapédia a été élue Capitale Forestière.